16.2.17

KLIMT




Gustav Klimt

Peintre
Gustav Klimt
Gustav Klimt, né le 14 juillet 1862 à Baumgarten près de Vienne, mort le 6 février 1918 à Vienne, est un peintre symboliste autrichien, et l'un des membres les plus en vue du mouvement Art nouveau et de la Sécession de Vienne. Peintre de compositions à personnages, sujets allégoriques, figures, nus, portraits, paysages, dessinateur, décorateur, peintre de cartons de tapisseries, cartons de mosaïques, céramiste, lithographe.


Les Carrières de lumière Baux de Provence: Un spectacle immersif, qui m'a laissé un très bon souvenir.

L'oeuvre la plus connue: Le baiser
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Portrait d'Emilie Flöge ("sa compagne")

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7.1.07

un peu + sur...


LEWIS BALTZ

BIOGRAPHIE

Né en 1945 à New Port Beach en Californie, Lewis Baltz commença à photographier à l’âge de 11 ans (1956). Il fit ses études à San Francisco Art Institute où il obtient son Bachelor of Fine Arts (BFA), puis son Master of Fine Arts (MFA) à Claremont Graduate School. C’est en 1967 qu’il réalisa son premier grand travail, Prototypes Works, puis en 1971 Tract House , des photographies en noir et blanc de maisons préfabriquées qui firent l’objet de sa première exposition à la galerie Leo Castelli de New York. Désireux d’être le plus objectif possible, il photographia à la manière d’un antropoloque des terrains vagues, des chantiers à l’abandon, des déchets ainsi que l’invasion des résidences pavillonaires défigurant le territoire. Ainsi appparait le thème principal de la première partie de sa carrière photographique, qu’il définit lui-même par « l’obscène ». Il traite en fait des détails de la vie quotidienne de cette époque qui passent inarperçus. Au contraire, en les photographiant, Lewis Baltz les met en avant, comme sur une scène de théâtre. Par exemple dans la série Near Reno, il révèle le coté artistique d’objets divers laissés à l’abandon sur un chantier en opposition à la vision des entrepreneurs ou propriétaires qui utilisent le paysage comme une matière première. Il réalisa sur ce thème plusieurs séries : The New Industrial Parks, Nevada, San Quentin Point, Candlestick Point. Il s’inscrit alors dans le mouvement de la Nouvelle Topographie, mouvement des années 70 qui vise à cartographier le territoire de manière quasi scientifique (voir plus bas). A partir de 1989, Lewis Baltz connaît un tournant dans son travail en acquiérant une implication sociale. En effet il photographia les villes européennes de nuit en format géant en révèlant à la fois leurs aspects attractifs et leurs aspects répulsifs (Generic Night Pictures). Intéressé par les nouvelles tegnologies qu’il voit comme un moyen de contrôle social, il réalisa des travaux monumentaux qui immergent instantanément le spectateur : Rondes de nuit qui montre des images de caméra de surveillance et Docile Bodies qui insiste sur l’aspect technologique d’un hôpital.

Tout au long de sa carrière, les travaux de Lewis Baltz furent exposés de nombreuses fois surtout aux Etats-Unis comme à New York (Museum of Modern Art) en 1972, à Washington (Corcoran Gallery of Art) en 1974, mais aussi en Europe depuis le milieu des années 1970 à Amsterdam (Stedelijk Museum) en 1992 et à Paris (musée d’Art moderne de la Ville) en 1993

En conclusion Lewis Baltz, par les différents supports qu’il utilise (tirages en noir et blanc, films couleur sur panneaux lumineux, CD Rom ou bandes vidéos) nous donne une vision critique du territoire américain tantôt abandonné, ou défiguré, et tantot contrôlé et modifié par les technologies. Avant tout photographe de son temps, il s’interroge ainsi sur le caractère de nos sociétés modernes, en apparence structurées mais qui cachent en fait un profond désordre.

J’ai choisi ce photographe car j’ai vraiment beaucoup aimé sa série Near Reno, qui est lié avec mon travail sur la « fac industrielle ». En effet, Baltz montre des chantiers industriels à l’abandon qui modifient le territoire. Il photographie certains éléments qui, à première vue, passeraient inarperçus (de même pour mes objets industriels dans la fac) et leur donne un aspect artistique (cf. Near Reno, Element n°10).

MOUVEMENT ARTISTIQUE

Le mouvement de la Nouvelle Topographie (New Topography) est apparu dans les années 70 aux Etats Unis. Il est né d’une exposition organisée par William Jenkins en 1975, New Topographics. Il conciste en une description, un relevé du paysage modifié par les actions humaines. Ce mouvement se créa en réaction à la photographie normale de paysage qui oublie de témoigner de conséquences négatives des actions humaines sur le territoire : route, lotissement, pont et autres rajouts artificiels. Ainsi les photographeé associéé à ce mouvement comme Lewis Baltz, Robert Adams, Frank Gohlke et les Allemands Bernd et Hilla Becher se préocupent de l’évolution du paysage d’un point de vue social et écologique. Ils influencèrent, en France, en 1984, la mission photographique DATAR (Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale).
GRANDS TRAVAUX / EXPOS

- Travaux
1967 les Prototypes Works
1971 les Tract House
1974 The New Industrial Parks Near Irvine, California.
1976 Maryland
1977 Nevada
1978 Park City
1985 Candlestick Point
1986 San Quentin Point
1986 Near Reno
1987 Politics of Bacteria.
1989 Generic Night Pictures
1998 Rondes de nuit , Docile Bodies
- Expos
1971 : exposition personnelle à la galerie Leo Castelli de New York
1974 : Corcoran Gallery of Art, Washington, U.S.A. Jefferson Place Gallery, Washington, U.S.A. 1984 : Photography in California 1945-1980, San Francisco Museum of Modern Art
1887: Modern Photography and Beyond, National Museum of Modern Art Kyoto, Japan
1994: La ville, Centres Georges Pompidou Paris (solo)
1995 : Works
1979-1994, Louisiane Museum of Modern Art, Denmark Esthétiques de l’ordinaire, Musée des Beaux Arts, Reims, France
1997 : Absolute Landscape, Yokohama Museum of Art, Yokohama, Japon
1998: Generic Nights Cities, Museum of Comtempory Art, Los Angeles (solo)
2002: Visions From America, Whitney Museum Of American Art, New York
2003: Cruel and Tender; the real in 20th Century Photography, The Tate Modern and the Museum Ludwid, Koln, allemagne
2004: Evidence of Impact, Art and Photography
1963-1978, Withney Museum of American Art, New York.

BIBLIOGRAPHIE

- Sur Lui:
· Lewis baltz, par Jeff RianEditeur : Phaidon (2001)
· Lewis Baltz, par Collectif Editeur : Phaidon (2001)
·
Lewis baltz 120895 par Lamarche-Vadel/Berna 20 juin 1995
·
5 photographes expérimentaux : Joan Fontcuberta, Joel-Peter Witkin, Laszlo Moholy-Nagy, Boris Mikhailov, Lewis Baltz, par Gilda Williams, Jeff Rian, Eugenia Parry, et Jeannine Fiedler (Broché - 21 août 2006)
- De Lui:
· The New Industrial Parks Near Irvine, California, par Lewis Baltz & Adam Weinberg,
Editeur : Ram Pubns & Dist (2001)
· Ronde de nuit, par Lewis BaltzCentre Régional de la photographie (2000)
·
San Quentin Point, par Lewis Baltz (Relié - 10 janvier 2003)
·
Fos, natures d'un lieu par Bernard Lamarche-Vadel, Lewis Baltz, John Davies, et Jean-Louis Garnell (Broché - 19 mai 1999)

Réflexion et explication de mon projet photo: "fac industrielle"

L’université, comme une industrie en marche, une machine bouillonnante productrice de savoirs, une immense usine formant des êtres.
J’ai donc choisi de traiter les Universités de Nice Sophia Antipolis sous un angle industriel.

Un point de départ
Pourquoi ce thème ? Asseyez-vous sur le parvis de la Faculté de Lettres tôt le matin et restez-y toute la matinée. Contemplez ce flux de personnes qui entrent, sortent, stagnent. Admirez la massivité de l’architecture. Puis, arpentez les couloirs, les amphis, les toilettes, les parkings... Environ 9000 étudiants travaillent ici (et ce n’est que la fac de lettres). Je suis donc partie de ce constat : l’université ressemble à une usine dans son organisation comme, par certains aspects, dans son esthétique. Pour ma part, j’ai voulu mettre l’accent sur les éléments présents dans l’université mais qui pourtant semblent sortir tout droit d’un univers industriel.
Ma Démarche : la chasse à l’industriel
Un travail d’exploration avant tout. Armée de mon appareil photo numérique, j’ai farfouillé dans tous les recoins, y compris les parkings, les couloirs, les toilettes, les escaliers, les passerelles. J’ai scruté les plafonds, les façades, les murs, les sols à la recherche du moindre objet industriel. Je me suis frottée à la poussière, hissée sur des chaises bancales, allongée au raz du sol pour atteindre ces objets et pouvoir les photographier de près afin d’immerger complètement le « spectateur » dans cet univers industriel en enlevant tout indice du contexte. Un souvenir parmi tant d’autres : le parking poussiéreux et suffocant des enseignants (Fac de Lettres) où l’on trouve des éléments insoupçonnés, inimaginables (comme une sorte de baromètre encore en usage peut-être !). Je crois que c’est ce qui m’a le plus plu dans ce travail, j’aurai pu passer des heures à explorer.
Objectifs et méthodes
Dans cette chasse à l’industriel, j’avais en tête un objectif principal : répertorier les éléments industriels les plus significatifs pour former une sorte d’inventaire. Ainsi grâce à des techniques photographiques dont je me suis emparées, j’ai tenté de faire ressortir deux aspects : 1) mettre en valeur la matière des objets photographiés grâce au noir et blanc, au flash, et au gros plan et 2) donner un effet de mouvement renvoyant à une machine en marche, quelque fois prête à exploser grâce au floutage.
Inspirations photographiques
Lors de ce travail, je me suis informée également de ce qui avait été fait en la matière. J’en donc appris un peu plus sur Stéphane Couturier qui saisit avec un regard clinique, la ville en mutation (échafaudages, tuyaux, grues, câbles, etc) et montre l’usine comme une architecture industrielle patrimoniale. J’ai également consulté Edward Burtynsky qui, lui, photographie des paysages façonnés par l’homme et l’industrie. Enfin, les photographies d’Andreas Gursky qui sont très chargées à cause de la multiplicité du sujet (foule d’humains, des fenêtres ou autres objets à répétition). Les travaux de ces photographes ont contribué à ce que je trouve ma propre façon de photographier et ma vision sur le sujet « fac industrielle ».
Mise en page
J’ai utilisé un fond noir pour faire ressortir le flash des photos et le format A4 qui reste un format assez grand (et plus pratique pour l’impression !). J’ai choisi une mise en page plutôt simple : une photo seule sur la page droite (page gauche fond noir), en alternance avec une mise en page un peu plus originale : multiplication de photos pour donner l’impression d’une série, (un des composant du vocabulaire de l’usine), chemin de tuyau pour illustrer un peu mon parcours à travers tous ces éléments, déformations, etc. Cette mise en page appuie le fait que l’industrie est en mouvement, un mouvement toujours identique, répété, saccadé, ce qui peut amener à une sorte de folie , illustrée principalement par les baromètres déformés et les tuyaux assemblés de l’avant dernière page. J’ai d’ailleurs positionné ces photos vers la fin du dossier pour montrer la gradation.
Obstacles rencontrés sur ma route
Tout d’abord, il m’a été difficile de me fixer sur un sujet (il y a tant de thèmes à traiter sur les universités). Ensuite, j’ai mis un peu de temps à trouver « ma » façon de photographier. Et enfin, la sélection des photos pour le dossier n’a pas été évidente : certaines sont restées dans mon ordinateur car elles n’entraient pas dans les séries que j’ai pu définir : net / flou.

5.11.06

Expo photo Fac de Nice


Commençons par une ptite expo photo sur... la fac, ou plutôt les facs de Nice (ma ville universitaire). Ce n'est pas un sujet qui me passionne réellement étant donné que je passe toutes mes journées (y compris le samedi malheuresement) à la fac de Lettres; c'est un sujet imposé par mes profs de photo (Eric Bourret et Olivier Monge) . Mais je m'y suis plongée et à vrai dire, ça commence à me passionner. Je n'avais avant ça, jamais tellement fait de photos, à part la famille, les potes et les paysages. Bref, j'ai tenté de montrer la fac sous un angle... INDUSTRIEL...! Eh oui, la fac comme une grosse machine-usine en ébullition. A vous de juger.